Belles priorités donc. Il n’y a pas de raison qu’elles soient mises aux oubliettes si les dirigeants tchèques arrivent
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à surmonter leur contradiction (Le Président de la République Vaclav
Klaus ne cache pas son euroscepticisme nationaliste) et leur faiblesse
(Le Premier ministre
Nike Rift Chaussures pas cher Mirek Topolanek est sur le fil du rasoir après son retentissant échec électoral aux municipales et aux sénatoriales
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voici quelques mois) Pour autant, c’est la crise économique et sociale,
née de la crise financière, qui pourrait avoir le denier mot. Cette
crise en effet pourrait faire naître des réflexes de peur et de repli
sur soi. Dans ces conditions, au delà des priorités de la Présidence
tchèque, le principal défi du premier semestre 2009, c’est avant tout
d’éviter le retour des nationalismes et du chacun pour soi. Un défi à
relever par les 27 avec la Présidence tchèque dont le slogan signifie
bien le refus du recul que constituerait la construction d’une Europe
forteresse.La bronca des électeurs irlandais et le rejet du référendum
sur le traité de Lisbonne - que je comprends, mais que je n’approuve pas
- ont évité l’erreur qui aurait été commise si le nombre des membres de
la Commission avait du être réduit, en privant les Etats-membres de la
possibilité pour certains mandats de désigner un Commissaire à
Bruxelles.
Le traité de Nice (en vigueur), dont les dispositions
sont reprises à cet égard par le traité de Lisbonne, prévoit en effet
qu’à compter de 27 Etats membres – ce qui est le cas aujourd’hui – le
nombre des Commissaires siègeant à Bruxelles doit être ramené à un
nombre inférieur aux Etats (les 2/3, soit 18 Commissaires). La réforme
censée s’appliquer dès l’automne 2009 a été repoussée à 2014, sur
l’insistance de la Pologne, mais elle n’en a pas moins continué de
susciter des frustrations chez beaucoup de citoyens européens, notamment
des nouveaux Etats membres, mais aussi des plus anciens comme les
Irlandais. Lorsque j’étais ministre des Affaires européennes, j’avais
essayé, en vain, de faire remonter à l’Elysée mes remarques sur cette
réforme qui me paraissait inacceptable par les électeurs des différents
Etats et même préjudiciable à la cohésion politique de l’Union. Qui a eu
et d’où est venue cette idée? J’aimerais le savoir, car vraiment,
demander à des nouveaux entrants, pour qui la Commission européenne
reste l’institution véritablement opérationnelle, de renoncer à y
participer à travers la nomination d’un Commissaire me semble
loufoque.L’argument de l’égalité entre petits et grands pays. Il ne vaut
pas car les modalités d’application du nouveau système seraient source
de complications, de frustrations et de conflits entre Etats.
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