C’est aussi dans cette pouponnière que les jeunes internationaux
Fulgence Ouedraogo et François Trinh Duc, 23 ans tous les deux, ont
fourbi leurs premiers cadrage-débordements. La coïncidence est
troublante car le club du Pic Saint Loup n’est pas vraiment un bastion
du rugby professionnel:il ne possède même pas d’équipe senior ! Pour
connaitre les deux entraîneurs qui ont initié Ouedraogo et Trinh Duc
jusqu’en cadets ( 2 anciens pucistes, naturellement) quelque chose me
dit que leurs principes pédagogiques ne sont pas totalement étrangers à
la réussite de leurs anciens protégés. Or, le premier d’entre-eux
consistait à proscrire le jeu au pied, sauf en cas de nécessité absolue.
S’il est toujours possible d’apprendre, sur le tard, à shooter dans un
ballon, l’art de la passe juste, du soutien millimétré et du désordre
organisé ne s’improvise pas. Avis, donc, à tous les Bernard Laporte à la
petite semaine qui abreuvent de consignes guerrières et restrictives
des équipes de minimes en lice dans le Challenge Verigoud Orange. Lâchez
leur les crampons!Il faut vraiment avoir
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un cochon à nourrir pour quitter l’apéro ou sa semi-retraite et se
taper une purge comme ce Biarritz-Toulon.On se serait cru à un match
Tulle-Le Creusot des années 70, les parties de bourre-pifs en moins. Un
en-avant
sac Juicy pas cher toutes les trente secondes, des passes sautées qu’on voyait venir depuis la Côte des Basques…
Rendez-nous
Blanco, Ondarts, Champ et Ballatore !! Toulon a gagné et ce n’est pas
forcément une bonne nouvelle car Mourad Boudjellal qui boudait son
équipe, ce vendredi soir, va revenir sur le bord des terrains. Un
week-end sans entendre parler de pognon, ça fait des vacances. A part
ça, Philippe Saint-André s’est encore acheté un nouvelle paire
d’oreillettes. Le voici apareillé comme un type de la NASA. Il fallait
ça pour suivre les 350 chandelles de Wilkinson dans la nuit d’Aguiléra. Y
avait-il mieux ailleurs ? Bayonne semble, enfin, devoir confirmer le
potentiel entrevu en début de saison dernière avant le
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naufrage que l’on connait. Montpellier apparait comme l’outsider idéal
sous le magistère des amis de trente ans, Bechu et Galthié. Le Stade
français a retrouvé des couleurs, sans nouveau maillot, mais avec un
entraîneur entrainant. Une bonne nouvelle, pour terminer, en attendant
que les Fidjiens, les Sud-Afs, et ex- All Blacks aient récupéré du
jet-lag: l’émergence de purs produits des centres de formation. Le
Montpellièrain Geoffrey Doumayrou, auteur d’un hat-trick, et le
Montferrandais Wesley Fofana, formé au PUC, affichent de belles
promesses.Souhaitons qu’ils ne soient pas remplacés par le premier Maori
tombé de l’avion dès que les choses sérieuses auront commencé.
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