Le samedi, à Agen, c’est fête. L’après-midi, le SUA reçoit Biarritz à
Armandie et le soir, c’est le "Pruneau Show" avec grand concert gratuit
en centre-ville. 28 euros la place, donc, en tribune Guy Basquet pour un
match entre deux équipes au bord de la crise de nerfs après seulement
deux journées de Top 14. D’un côté, le promu, ambitieux mais un peu
juste sur la balance et sous la toise, de l’autre, le BO, qui récite,
sans enthousiasme, le même rugby-pourcentage depuis trois ans. Autant
dire que ça promettait et qu’on n’a pas été déçu. Mêlée, ruck,
chandelle, pénalité, et ainsi de suite pendant 80 minutes. Le corpus du
rugby professionnel quand les automatismes et la confiance ne sont pas
encore au rendez-vous. Le pire, c’est que ça n’était pas désagréable: Un
soleil de fin d’été caressait le stade, il y avait des drapeaux, des
chants et une vraie ferveur populaire derrière cette équipe d’Agen qui
effectuait ses débuts à domicile. Comme d’habitude, Biarritz a joué en
marchant. Agen, de son côté, doit tout, ou presque, à son demi
d’ouverture, Valentin Courrent. Avec la désinvolture apparente qui
parfois le fait sortir des matchs_ le fameux Courrent alternatif_ mais
qui caractérise, aussi, les joueurs pétris de talent, le gamin de
Bobigny a survolé les débats. Un sans-faute au pied dans la bourrasque,
des nerfs en tungstène sous la pression, et la seule inspiration du
match _ mais quelle inspiration!_ sur l’essai du SUA.
La pilule est amère pour le BO car le joueur a quitté le club
sac Ed harby pas cher en fin de saison dernière apès une saison passée sur le banc de touche. Mais quand, donc, cessera ce sentiment de gâchis
sac Fendi pas cher du côté d’Aguilera ? Au final, les
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hommes de Lanta et Deylaud ont arraché un premier succès à domicile
28-23 et le speaker d’Armandie a fini le match avec une extinction de
voix à force de citer les 250 sponsors du Sporting Union Agenais Lot et
Garonne. Notons qu’il donne les résultats des autres rencontres à la
mi-temps, mais pas à la fin du match. A tout prendre, on préférerait
l’inverse.on ne regrette pas d’avoir un peu insisté sur Montpellier en
ce début de saison. La victoire à Perpignan marque une date dans
l’histoire de cette équipe.Le week-end dernier, la jeunesse triomphante
du Montpellier Hérault Rugby (MHR) a gambadé au nez et à la barbe de
Sébastien Chabal et ses potes de l’ambitieux Métro Racing. Un
trois-quart centre de 20 ans symbolise l’enthousiasme de cette équipe
qui rêve de troubler l’ordre établi du Top 14 sur fond d’inflation
budgetaire exponentielle. Mis en confiance par Fabien Galthié, Geoffrey
Doumayrou, tout en cannes et en spontanéité, a inscrit trois essais qui
ne doivent rien à personne. Encore que… Il est frappant de constater que
le jeune attaquant sort de l’école de rugby du Pic Saint-Loup, un petit
village de la banlieue de Montpellier perdu sur les premiers
contreforts des Cévennes.
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