Le match qui s’annonçait comme une sorte d’entraînement avec opposition
s’est transformé en un retentissant accident industriel. Et Traille,
annoncé comme le messie du XV de France avant les tests d’automne, de
continuer son chemin de croix… De retour aux affaires, du côté de
Bayonne, Bernard Laporte a cru
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jeter le bébé du Top 14 avec l’eau du bain australien, en déclarant, la
semaine dernière, que le championnat français n’était « pas au niveau
». Hormis l’exception biarrote, les résultats de ce week-end lui
apportent un démenti cinglant. Bien aidé par ses expatriés fidjiens,
samoans ou anglais, le rugby de clubs français domine l’Europe. Ce n’est
pas ça qui nous fera gagner la Coupe du Monde. Mais c’est toujours
mieux que rien.« Qu’est ce que tu fous? On prend 50 points contre les
Australiens et le blog n’est pas à jour ! ». C’est par cette adresse
digne d’une séance de motivation de Jacques Fouroux qu’un hiérarque du
journal nous salua, l’autre jour, au pied de l’ascenseur. Au passage,
ledit hiérarque est favorable à la nomination d’un entraîneur étranger à
la tête du XV de France. Normal, il est Toulonnais. Eh! bien, oui! Le
cochon a exercé son droit de retrait après cette succession d’attaques à
mains armées des Australiens. C’est son droit. Dur week-end, passé
entre Cherbourg, à rencontrer les rescapés de l’attentat de Karachi, et
la télévision, à observer les sinistrés du Stade de France. Au final, il
n’y a pas de match. Les premiers nous sont apparus bien plus combatifs
que les seconds.
Non, Lièvremont n’est pas Domenech. D’abord,
parce qu’on l’a écrit dans le journal après le Grand Chelem et qu’on ne
va pas se dédire sous prétexte que le XV de France a encaissé 3 défaites
à plus de 40 points en 5 matchs. A part leurs origines catalanes ( d’où
un certain entêtement?), Lièvremont n’est pas du genre à noyer son
spleen dans les arrière-salles des tournois de poker. On le voit plutôt
méditer lors de grandes balades en solitaire sur la plage des Cavaliers,
à Anglet,
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fouetté par la critique et les embruns portés par le vent d’Espagne.
Sur le plateau des Spécialistes, mardi soir ( Canal + Sport), il a
encore fait preuve d’une grande dignité dans la débâcle. Pilonné par un
Jean-Pierre Elissalde plus saignant qu’un junior, le coach a renouvelé
sa confiance à Maso, Ntamack, Retière et chacun des joueurs de l’équipe
de France. Le problème, c’est que tout le monde s’est focalisé sur
l’implosion des Bleus après la 60ème minute. « Jusque là, on était dans
le coup… » a martelé Lièvremont, sans être démenti. C’est oublier, un
peu vite, que les Australiens auraient pu mener de 15 points à la
mi-temps, s’ils avaient voulu tenter les pénalités au lieu de continuer à
jouer les avantages. C’est oublier que les Australiens ont joué ce
match comme ils jouent tous leurs matchs depuis deux ans: avec la seule
obsession d’envoyer du jeu et de peaufiner leurs réglages en vue de la
Coupe du Monde. Dans le camp français, faut-il déjà se résoudre à
préparer la Coupe du Monde 2015? On est tenté de le croire.
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