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Mathilde sortit son agenda et nota : "Le type qui est assis à ma gauche se fout de ma gueule." Elle but une Air Max 89 hommes pas cher gorgée de bière et jeta un nouveau coup d'oeil à son voisin, un type immense qui pianotait sur la table depuis dix minutes. Elle ajouta sur son agenda : "Il s'est assis trop près de moi, comme si l'on se connaissait alors que je ne l'ai jamais vu. Certaine que je Air Max 90 Current pas cher ne l'ai jamais vu. On ne peut pas raconter grand-chose d'autre sur ce type qui a des lunettes noires. Je suis à la terrasse du Café Saint-Jacques et j'ai commandé un demi-pression. Je le bois. Je me concentre bien sur cette bière. Je ne vois rien de mieux à faire."Marc et David Sollens, la quarantaine sexy, ont tout pour être heureux. À la tête d'un florissant garage de voitures de luxe, leur vie s'écoule avec ses faiblesses, ses accélérations, ses rencontres d'un soir, ses passions et ses tracas. Vingt ans plus tôt, ils faillirent pourtant s'entre-tuer pour une jeune femme, Edith, qui disparut comme elle était venue. Les plaies furent pansées et nos deux frères enterrèrent la hache de guerre. Mais par un beau matin, la belle pointa de nouveau le bout de son nez.J'ai toujours une fâcheuse tendance à me méfier des romans-concepts. En général, l'auteur veut nous faire de l'esbroufe sur la forme parce qu'il a quelques lacunes au niveau du fond. Si Thom ne louait pas les talents de Philippe Djian aussi souvent, je ne me serait peut-être jamais laissé tenter par ce roman.

Qui est en fait un premier épisode. Car le concept de Djian, Air Max 90 femmes pas cher c'est d'appliquer au roman les codes des séries télé à l'américaine. Pourtant, si l'on remonte un peu l'histoire culturelle, on se souviendra que les codes des séries télé sont directement dérivés de ceux des romans-feuilletons du XIXe siècle. Donc y a-t-il vraiment nouveauté dans ce parti-pris? Je laisse la question en suspens avec un point d'interrogation dubitatif. Si on sent bien, au début du roman, la volonté de l'écrivain de coller à la rythmique épisodesque (?) d'une série, qui soi dit en passant n'est pas très plaisant à lire car elle laisse beaucoup d'éléments en suspens dans la mise en place des décors et de la caractérisation, elle semble s'estomper au fur et à mesure pour récupérer une dynamique de roman classique, se permettant de laisser de côté l'action pour approfondir les pensées intérieures des personnages, chose impossible à faire dans une série à moins d'avoir recours à une voix-off (ou de laisser parler les personnages tous seuls, comme dans les soap operas, mais en général leurs paroles ne peuvent êtres qualifiées de "pensées"!).Philippe Djian s'est-il pris les pieds dans le tapis de son concept? Il n'en ressort pas moins un roman bancal, flou, qui a du mal à décoller de la situation de départ.
Par niketnpascher le mercredi 27 juillet 2011

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